Marha est présent depuis 2018 aux Assises de l’économie de la mer (AEM). Cet évènement, organisé par le Cluster maritime français, est le lieu idéal pour travailler sur les interactions entre les différents secteurs de l’économie maritime et les écosystèmes naturels marins.

Organisées les 8 et 9 novembre dernier à Lille, les AEM 2022 ont permis à nouveau de partager des constats sur l’impact des filières sur les habitats marins, de sensibiliser aux mesures d’évitement et de réduction des impacts, mais aussi d’entendre les contraintes des acteurs du maritime dans la mise en œuvre de ces mesures.

Ainsi, les échanges avec la filière éolienne, les gestionnaires de port, les grands transporteurs ont permis d’engager des réflexions et des actions communes visant à adapter les pratiques à la sensibilisation des habitats. Les premières pistes ont porté sur la localisation des pratiques pour éviter les zones les plus sensibles, mais aussi sur des actions très concrètes d’équipement de zones d’attente portuaire pour limiter l’impact des ancres sur les herbiers en Méditerranée ou dans les outremers.

C’est au cours de ces AEM qu’un déjeuner de travail animé par Marha a réuni le comité national de la conchyliculture (CNC), le comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM), la Direction interrégionale de la Mer Méditerranéen (DIRM) et la DIRM Nord Atlantique, l’OFB et notre nouveau partenaire RespectOcéan. Ce moment riche en échange visait à partager des constats sur l’impact des pratiques de pêche et de conchyliculture sur les habitats benthiques et s’accorder sur le lancement de réflexions spécifiques pour réduire l’impact de ces activités. Tout n’a pas été réglé bien sûr mais ces travaux, conviviaux, permettent de progresser dans la confiance et le dialogue, préalables essentiels à toute collaboration constructive.

Enfin, ces AEM ont permis une rencontre très riche entre le Secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargé de la Mer, Hervé Berville et le coordinateur national de Marha, Alain Pibot.

Le Secrétaire d'Etat, suite à la visite commune des chantiers de mouillages écologiques à Belle-Ile en mer en juillet dernier, a renouvelé ses encouragements relatifs à l’importance du projet Marha face aux enjeux stratégiques de conciliation entre l’économie maritime et la préservation des écosystèmes marins. M. Berville a par ailleurs regretté que Marha ne soit pas développé sur les Outremer, faisant écho à plusieurs élus ultramarins.