Stage 2020 : financement de la conservation de la biodiversité marine
Les financements innovants pour la protection de la biodiversité en mer se veulent complémentaires à l’aide publique et adaptés au contexte marin. Ils sont encore peu développés en France, malgré le manque criant de ressources pour atteindre les objectifs de conservation fixés. Une revue de la littérature sur le sujet et une série d'entretiens semi-directifs auprès d’acteurs du réseau Natura 2000 en mer a permis d’identifier ces nouveaux financements: des contributions obligatoires (redevances d’occupations du DPM, taxes affectées au milieu marin, répressions des infractions et autorisations d’incidences, etc.) aux contributions volontaires (financements participatifs, dons, mécénat, etc.) en passant par les ventes de biens et de services (souvenirs, supports d’animation nature, labellisation, droits d’entrée, etc.). L’étude a également mis à jour les motivations ainsi que les obstacles rencontrés par les gestionnaires de sites pour déployer ces nouveaux financements et a permis d’identifier certains leviers d’actions possibles. Trois mécanismes de financements prometteurs ont été détaillés : le préjudice écologique, la compensation en mer et la création de fonds de dotations pour la conservation.
Ces travaux ont été menés par Marie Gaigne, en stage sous la direction d’Harold Levrel, Fanny Le Fur et Adrien Comte dans le cadre de l’action Marha C9 de financement de Natura 2000 en mer.