Plusieurs épaves présentant une source de pollution pour les habitats marins ont été enlevées dans le site Natura 2000 de la rade de Brest avec le soutien technique et financier du Life Marha (action C7 de restauration des habitats).

Les épaves, des navires le plus souvent abandonnés ayant perdu tout usage possible, représentent des dangers pour la navigation et sont sources de pollution et de déséquilibre des écosystèmes littoraux.
Les services de l’État se sont lancés, dans certains départements, dans un recensement de ces épaves. Les propriétaires identifiés ont été mis en demeure de prendre en charge l'enlèvement et certains verbalisés.

Par exemple en rade de Brest 220 épaves ont été recensées, 104 mises en demeures ont été adressées et 14 procès-verbaux dressés.

Ces services n’ont toutefois généralement pas pu engager les opérations de dépollution du fait d’obstacles techniques ou financiers. C’est à ce niveau que le Life Marha est intervenu en analysant la procédure technique en lien avec l’association pour la plaisance éco-responsable (APER) et les établissements de déconstructions et valorisation, et en finançant des chantiers de dépollution lorsque les épaves sont situées sur les habitats naturels marins d’intérêt communautaires au sein de site Natura 2000.
Cette opération test a été conduite sur plusieurs épaves en rade de Brest et le déploiement de la méthode s’opère dorénavant entre l’Office français de la biodiversité, la Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) du Finistère et le Parc naturel régional d’Armorique, gestionnaire du site Natura 2000 de la rade de Brest.
Ces opérations devraient s’étendre en 2021 à d’autres départements métropolitains.