Le financement dédié à la mise en œuvre de la politique de Natura 2000 en mer, qu’il soit européen ou national, privé ou public, ne permet actuellement pas d’atteindre les objectifs établis. Cette étude vise à identifier de nouveaux leviers financiers pour assurer la gestion des sites Natura 2000 marins.

Elle est basée sur la réalisation :

• d’un état des lieux initial des financements liés à la biodiversité,
• d’enquêtes auprès d’une petite dizaine de gestionnaires, et
• de scénarios de développement des principaux mécanismes.

Le potentiel de chaque mécanisme est évalué à partir de 5 critères :

• Facilité de mise en œuvre
• Acceptabilité
• Génération de revenus
• Pérennité (durée de vie du mécanisme)
• Résilience au contexte économique, social et environnemental (dépendance aux changements environnementaux, économiques et sociaux).

Trois grandes catégories de dispositifs sont identifiées :

• Fiscalité (taxes : Barnier, GEMAPI, éolien… et redevances : redevances du DPM…) et législation (préjudice écologique, loi sur l’hyper-fréquentation des milieux naturels…)
• Participation volontaire : dons, mécénat, financements participatifs, bénévolat…
• Vente de biens et de services : droits d’entrée, souvenirs, labellisation, services apportés par les sentiers sous-marin, loterie du patrimoine…

Marie Gaigne, étudiante en master 2 Economie de l'environnement à l’AgroParisTech a rejoint l’équipe Marha en mars dernier pour 6 mois :
"Je suis convaincue que l'économie peut se mettre au service de la préservation de la biodiversité. A nous de trouver des solutions innovantes afin de permettre aux gestionnaires de mettre en place des actions ambitieuses ! Ce stage me permet de confronter expertise économique et réalités du terrain. Une confrontation riche d'enseignements !"

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter : marie.gaigne@ens-paris-saclay.fr