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Aires marines éducatives

Sciences participatives

Formations

 


Aires marines éducatives

Les citoyens qui protègeront l’environnement marin demain se forment aujourd’hui dans les aires marines éducatives.

Les aires éducatives sont des projets de développements citoyen et environnemental. Ils permettent à des enfants en milieu scolaire de s’approprier les outils d’analyse, de gouvernance et de gestion nécessaires à la mise en œuvre d’actions, sur un territoire qu’ils souhaitent préserver.

En devenant acteurs de la protection d’un site, ils se responsabilisent et apprennent comment s’impliquer dans la préservation de l’environnement. Les enfants et les gestionnaires ont tout à gagner à se connaître et à partager leurs expériences.

30 % des sites Natura 2000 littoraux possèdent une aire marine éducative ! Une première analyse des aires éducatives entre 2017 et 2019, montre que 30 % des sites Natura 2000 littoraux possédaient déjà une aire marine éducative (AME). Cela représente une centaine d’AME répartie sur 49 sites Natura 2000.
Aire marine éducative
AME de Logona-Daoulas / Nazaré Das Neves Bicho / PNRA

 

La perspective de développement est grande, puisque le nombre d’écoles qui s’inscrivent pour créer une aire éducative ne cesse d’augmenter. Le Life  Marha participe à créer des outils pour dynamiser cette démarche au sein des sites Natura 2000, faciliter le lien entre les gestionnaires et les éducateurs, et montrer les avantages de la démarche aires éducative pour valoriser localement les sites protégés.

Pour en savoir plus : https://ame.ofb.fr/doku.php

Sciences participatives

Depuis janvier 2021, Planète Mer coordonne, avec le soutien du Life Marha, la promotion de trois protocoles de sciences participatives sur les habitats marins en coopération avec leurs concepteurs : le protocole ALAMER porté par l’UMR CESCO du MNHN sur les laisses de mer, le protocole OPHZ’S porté par le Syndicat mixte de la ria d’Etel sur les zostères marines et le protocole CIGESMED For Divers porté par Septentrion Environnement sur le suivi du coralligène.

Les sciences participatives sont à la fois un moyen de responsabiliser différents publics vis-à-vis de la nature et d’acquérir un grand nombre de données difficiles à obtenir avec des méthodes d’échantillonnage classiques. Elles sont complémentaires de certains suivis académiques et, moyennant un système d’évaluation des observations performant ou de compensation du risque d’erreur par l’augmentation de l’effort, elles peuvent s’avérer très utiles pour l’évaluation des habitats en augmentant le nombre de points de suivi et leur fréquence.

Bien que la mise en place de suivis participatifs présente de réelles difficultés, leurs avantages indéniables en font des pistes à ne pas négliger dans l’avenir.

La Commission européenne ne s’y trompe pas et multiplie son soutien aux sciences citoyennes. Dans un rapport publié en 2020, Best Practices in Citizen Science for Environmental Monitoring, elle fait un certain nombre de recommandations aux Etats membres dont :

- Mettre en commun les informations sur les initiatives et les ressources pour améliorer la visibilité des sciences citoyennes,
- Donner de la visibilité et de la reconnaissance aux résultats issus des sciences participatives,
- Sensibiliser à l’intérêt des sciences participatives pour la surveillance environnementale et accompagner leur promotion au sein des institutions publiques,
- Renforcer l'impact sociétal des initiatives de science citoyenne par leur adoption dans la surveillance environnementale et dans l'élaboration des politiques publiques,
- Créer des méthodologies de rapportages appropriées pour faciliter l'utilisation des données dans les rapports environnementaux,
- Adopter des principes transparents de gestion et de partage des données,
- Améliorer la coordination UE / nationale / régionale entre les initiatives de science participatives.

Ces recommandations sont cohérentes avec les objectifs de l’action E3 du projet Life Marha sur la mobilisation citoyenne, qui sont, entre autres, de développer et diffuser des protocoles de suivi participatifs des habitats marins.

Depuis janvier 2021, l’Office Français pour la Biodiversité, via le projet Life Marha, soutient l’association Planète Mer pour le développement et le déploiement de trois protocoles de sciences participatives. Elle coordonne la mise en œuvre d’un programme d’actions de 3 ans mené en partenariat étroit avec :

  • l’UMR CESCO du Museum National d’Histoire Naturelle qui développe, dans le cadre du projet Plages Vivantes, le protocole ALAMER sur le suivi de l’habitat « laisses de mer » en Atlantique et Manche – Mer du Nord. Ce protocole mobilise des participants sur les plages, et notamment des scolaires.

Pour en savoir plus : https://www.plages-vivantes.fr/alamer/edito/le-protocole-alamer

  • le Syndicat Mixte de la Ria d’Etel qui développe le protocole OPHZ’S sur les herbiers de zostères marines en Atlantique et Manche – Mer du Nord auprès des clubs de plongées.
Suivi herbiers / Maeva Rince / Syndicat mixte de la ria d'Etel
Suivi herbiers / Maeva Rince / Syndicat mixte de la ria d'Etel

 

Pour en savoir plus : https://www.planetemer.org/actions/projets-dexpertise

  • et Septentrion Environnement qui développe, dans le cadre de la plateforme POLARIS, le protocole CIGESMED For Divers sur le suivi du coralligène en Méditerranée à destination des plongeurs de loisir.

Pour en savoir plus : https://www.septentrion-env.com/projet/modules-ponctuels-marha/ et https://www.septentrion-env.com/projet/polaris/

Le programme aboutira au déploiement des protocoles sur de nouveaux territoires, à leur promotion auprès de leurs publics cibles, à la création d’outils et de formations à destination des participants, à l’analyse et à la capitalisation des données, à la valorisation des résultats, ainsi qu’à un plan d’accompagnement à l’issue du programme.

Formation

Le webinaire Collaborer avec les plongeurs de loisir dans le cadre des sciences participatives a eu lieu le 6 avril de 10h30 à 12h00.

Animé par Julie Gomez, il était proposé par Planète Mer, Septentrion Environnement, le Syndicat Mixte de la ria d’Etel et l’Office Français de la Biodiversité, pour vous accompagner dans vos collaborations avec les plongeurs de loisir dans le cadre de vos activités de gestion de site protégé et d’acquisition de connaissance via les sciences participatives.

Charles Samama (Planète Mer) a présenté les éléments à connaître pour participer à une démarche commune avec les plongeurs de loisirs, puis Giulia Gatti (Septentrion Environnement) et Charlotte Izard (Syndicat Mixte de la ria d’Etel) ont fait part de leur expérience.

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